Il y a du Chirico en Berts. Ils partagent une même dilection pour le grand désert urbain. De leur ville, ils font une nature morte. Les deux agissent en alchimiste. Sauf que si le peintre goûte les éclairages écrasants, le photographe leur préfère l'incertitude du clair-obscur. Pierre Assouline
Malgré une carrière scientifique prometteuse, Jean-Michel Berts choisit une voie différente en devenant photographe. Avec son premier Rolleiflex, il est devenu sensible aux effets de la lumière et depuis les années 1980, a travaillé comme photographe de natures mortes pour plusieurs marques de cosmétiques et de parfums reconnues. Tout en exerçant sa profession, il a poursuivi un travail plus personnel : représenter l'essence des villes, rappelant la grandeur des civilisations.